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La précarité énergétique : quelles solutions ?

14 Juin 17 Rénovation énergétique

Il est vrai que le concept de « précarité énergétique » et sa définition ont émergé lentement en France ; cependant il est désormais au cœur des préoccupations. En effet, c’est aujourd’hui 13% des foyers qui ne peuvent plus se chauffer convenablement dans notre pays. Un nombre appelé à croître de manière aussi constante et soutenue que le prix des énergies (+ 25 % pour les tarifs réglementés du gaz en deux ans, + 8 % pour ceux de l’électricité). De plus, la Commission de régulation de l’Energie prévoit une hausse de 30% des dépenses liées à l’énergie d’ici à 2016.

Définir la précarité énergétique : un concept au cœur des préoccupations

Aujourd’hui, près de 3.6 millions de ménages sont considérés comme étant en situation de précarité énergétique (environ 700 000 franciliens), ce qui nous place loin devant nos pays voisins d’Europe en termes de taux de précarité énergétique mais derrière le Royaume-Uni. Un chiffre qui pourrait être un exemple de réussite en Europe mais qui prouve l’incapacité des instances européennes à résoudre le problème de la précarité énergétique dans l’immédiat.

Pour rappel, on considère que la précarité énergétique commence lorsque le TEE (Taux d’Effort Energétique) d’un ménage est supérieur à 10% ; c’est-à-dire qu’un ménage consacre plus de 10% de leurs revenus aux dépenses énergétiques de leur habitat.

 

Des chiffres qui inquiètent

Plusieurs associations telles que « Familles Rurales » déplorent ce chiffre en constante croissance et souhaitent que le futur gouvernement prenne les choses en main rapidement et mène « une politique d’accompagnement des consommateurs vers des nouvelles énergies qui passerait aussi par une politique d’économie d’énergie ».

Afin de lutter contre la précarité énergétique, les institutions officielles de l’énergie ou encore des ONG mettent en place des programmes de financement, d’information ou encore de formation visant à générer des économies d’énergie. Pour exemple, le médiateur de l’énergie a mis en place un « chèque énergie » d’une valeur d’environ de 270 euros par an / ménage (calculé selon plusieurs critères – zones géographiques et performance énergétique de l’habitation – pour les ménages en situation de précarité énergétique) ainsi qu’une trêve hivernale alors que La Fondation Abbé Pierre a mis en place son programme « Toits d’abord » visant à construire des logements sociaux économes et durables, permettant de mieux maîtriser les dépenses énergétiques de ces logements.

 

Quelles solutions ?

Cependant, les spécialistes du sujet sont quasiment unanimes et considèrent qu’au-delà des aides, seules les économies d’énergie peuvent faire baisser durablement les factures énergétiques. Afin d’atteindre cet objectif, il est nécessaire d’accompagner les démarches des ménages par de l’information sur ces aides, ainsi que par des conseils sur les travaux les plus efficients.

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