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L’eau

26 Sep 12 Standard

L’eau est source de vie. C’est un élément indispensable à la survie des êtres vivants : hommes, animaux et plantes. Elle est essentielle à l’ensemble des écosystèmes vivants. Par exemple, le corps humain est constitué d’eau à 70%, un poisson à 80%, une plante entre 80 et 90%.

L’eau est sans aucun doute la ressource la plus abondante sur notre planète. Le globe est à 70% recouvert d’eau, d’où son surnom de « planète bleue ».

97% de cette eau est salée, contenue dans les océans. (1 500 millions de km3). Les 3% restants représentent la quantité d’eau douce sur Terre. L’essentiel de cette eau douce est stocké dans les calottes polaires et les glaciers et est donc gelée. L’eau douce réellement utilisable, c’est-à-dire celle des rivières et des lacs ne représente que 0,3% de la quantité totale d’eau sur Terre.

Face à des besoins en eau grandissant, il devient nécessaire de mieux connaître, gérer et protéger nos ressources.
A ce titre, nous allons vous aider à comprendre quelle quantité d’eau vous est nécessaire pour quelle utilisation et à quel coût.

 

Le cycle de l’eau

L’eau circule selon un cycle continu, qui se divise en deux parties intimement liées :

une partie atmosphérique, avec la circulation de l’eau dans l’atmosphère principalement sous forme de vapeur d’eau
une partie terrestre, avec l’écoulement de l’eau sur les continents

Le soleil est l’élément moteur de ce cycle :

Évaporation : L’eau des mers et des océans s’évapore, sous l’effet de la chaleur du soleil
Condensation : En s’élevant dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau, l’eau voit sa température diminuer. Elle se condense alors en gouttelettes, qui forment les nuages
Précipitation : Poussés par le vent, les nuages se refroidissent au-dessus des continents. La condensation augmente encore ainsi que la taille des gouttelettes, qui s’alourdissent et tombent alors sous forme de pluie, neige ou grêle
Ruissellement : Ainsi à terre, l’eau de la pluie s’infiltre dans le sol et va remplir les nappes souterraines. (Il y a des pertes. Ce sont les eaux de pluie dites « efficaces » qui viennent alimenter les nappes phréatiques.) Si le sol est imperméable, l’eau de pluie ruisselle et forme des ruisseaux, rivières ou fleuves, qui retournent se jeter dans la mer.

Et ainsi de suite…
Ce cycle fermé assure certes un maintien constant de la quantité totale d’eau dans l’hydrosphère, mais pas celui des nappes phréatiques, qui demandent parfois plusieurs dizaines d’années pour se régénérer.

 

Consommation de l’eau

Sachant que l’eau potable nous provient principalement des nappes phréatiques, les sources d’eau douce (pour usage alimentaire) ne sont pas inépuisables et il devient indispensable d’en prendre conscience et d’agir en conséquence.

Répartition

La ressource en eau potentiellement disponible est estimée entre 10.000 et 12.000 km3 par an. La situation n’est donc pas critique, à l’échelle mondiale. Cependant, les précipitations et les écoulements terrestres sont mal répartis sur l’ensemble du globe. Certaines régions reçoivent beaucoup plus d’eau que d’autres, la répartition des ressources s’en trouve très inégale et certains pays souffrent d’un manque notable d’eau.

  • 9 pays se partagent 60 % des réserves mondiales d’eau
  • 80 pays souffrent de pénuries ponctuelles
  • 28 pays souffrent de pénuries régulières
  • 1,5 milliards d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable
  • 2 milliards d’habitants sont privés d’installations sanitaires
  • 1,6 million d’enfants meurent chaque année de diarrhée, due principalement à la mauvaise qualité de l’eau et au manque d’assainissement

En France
La situation hydrologique en France n’est pas encore critique. Nos ressources en eau restent suffisantes, mais très inégales et c’est réellement ce qui pose problème. Nous bénéficions en moyenne de 480 milliards de m3 d’eau pluviale par an. Le stock des eaux souterraines est évalué à environ 2000 milliards de mètres cubes, et celui des eaux de surface stagnantes (lacs naturels, grands barrages et étangs) à 108 milliards de mètres cubes. Pour obtenir le détail de la situation hydrologique de votre région, l’état de votre nappe phréatique, consultez le site: www.eaufrance.fr.

Eau naturelle
L’eau brute (H20, deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène) est bien plus riche qu’elle n’y paraît. En traversant différents milieux, différents sols, elle s’imprègne de certains éléments :

  • sels minéraux (au contact des roches)
  • matières organiques (issues de la décomposition des végétaux et animaux), bactéries (prolifèrent dans les écosystèmes)
  • micro-organismes…

Ceci explique que certaines eaux souterraines aient un goût ou une odeur désagréable. En ce qui concerne les eaux de surface, en plus d’une nature originellement « douteuse », la stagnation de l’eau, l’exposition aux rayons du soleil ne fait qu’accroître la prolifération de bactéries et donc dégrade sa qualité. C’est pour cette raison que les sources, puits et forages sont régulièrement soumis à des contrôles. Ajoutez à ces risques « naturels » les risques liés à l’activité humaine.

Pollution

La pollution peut concerner les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface.
Voici les principaux facteurs de pollution :

  • déchets rejetés dans la nature, sans aucune précaution
  • agriculture
  • produits chimiques
  • produits ménagers
  • accidents (type ERIKA)
  • etc…

Homme

La quantité d’eau distribuée en France ne cesse d’augmenter, dû aux besoins toujours plus exigeants de l’homme. Outre cette eau qu’il se procure principalement par la boisson puis les aliments, l’homme a constamment besoin d’eau pour tout ce qui relève des usages domestiques, alimentaires et l’hygiène corporelle. Pour cela, cette eau doit répondre à des exigences de qualité.
Les critères de qualité de l’eau destinée à la consommation humaine sont aujourd’hui définis en France par le décret du 20 décembre 2001, transcription en droit interne des dispositions de la directive européenne du 3 novembre 1998. La réglementation en vigueur prévoit que les eaux destinées à la consommation humaine répondent à chacune des conditions suivantes :

  • elles ne doivent pas contenir une concentration de micro-organismes, de parasites ou autres substances constituant un danger potentiel pour la santé des personnes
  • elles doivent être conformes à des limites de qualité obligatoires (31 paramètres)

Les références de qualité indicatives, permettent, outre l’évaluation des risques pour la santé, le suivi des installations, de production et de distribution.
Il y a bien évidemment chaque année des failles et il arrive que la qualité de l’eau soit légèrement dégradée. Mais il est certain que l’eau circulant dans l’enceinte de notre maison (c’est-à-dire, des toilettes à la douche en passant par le lave-linge) est POTABLE.

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