Le marché français de la GTB est dynamique !

Malgré l’arrêt des bonifications CEE (Certificats d’Economie d’Energie), le marché de la GTB reste sur la pente ascendante. Économie d’Énergie revient sur les raisons de cette progression pendant la période 2023-2024.

Efficacité énergétique
Un bâtiment tertiaire en pleine activité Efficacité énergétique
Malgré l’arrêt des bonifications CEE (Certificats d’Economie d’Energie), le marché de la GTB reste sur la pente ascendante.

Entre 2023 et 2024, une progression de plus de 30%

Fin mars dernier, le Syndicat des automatismes du génie climatique et de la régulation a communiqué ses chiffres sur l’évolution du marché de la régulation et de la gestion technique des bâtiments (GTB). Et ces données sont sans équivoque : une hausse de 30,8% pour le marché de la GTB sur un an, pour un chiffre d’affaires porté à 131,6 millions d’euros.

Les origines du dynamisme pour le marché de la GTB

Derrière cette belle progression, une multiplicité de facteurs :  

  • Les bonifications CEE se sont arrêtées à l’été 2024, mais bien que temporaires, elles ont participé à une augmentation significative de la demande pour l’installation de GTB de classe A ou B au sein des bâtiments tertiaires. Et ce, sur toute la période de leur mise en application.
  • Aujourd’hui, même si ces bonifications n’existent plus, il est toujours possible de bénéficier de primes CEE pour l’installation d’une GTB. Ce levier de financement demeure incitatif.
  • En dépit de l’arrêt de ces bonifications GTB, l’intérêt des acteurs du tertiaire à l’égard de ces dispositifs est toujours fort. Cela est dû à l’approche des échéances pour les obligations réglementaires du décret tertiaire (Dispositif Eco-Energie tertiaire) et du décret BACS (Building Automation & Control System). 

Echéances du décret tertiaire et du décret BACS : des obligations réglementaires à observer

Les entreprises sont sujettes à des obligations contraignantes fixées par le décret tertiaire et le décret BACS. Toutefois, cette contrainte s’accompagne d’un effet vertueux : à la clé, d’importantes économies d’énergie.  

Pour rappel, avec le décret tertiaire, les propriétaires et les locataires de bâtiments tertiaires doivent réduire leur consommation d’énergie de 40% d’ici 2030, puis de 50% d’ici 2040, et jusqu’à 60% à horizon 2050.

Par ailleurs depuis le début de l’année 2025, avec le décret BACS, tous les bâtiments tertiaires équipés d’un système de chauffage ou de climatisation d’une puissance supérieure à 290 kW doivent s’équiper d’un système d’automatisation et de contrôle tel que la GTB. Et d’ici 2027, seront concernés tous les bâtiments dotés d’équipements d’une puissance supérieure à 70 kW.

Si le marché de la GTB s’est montré dynamique sur la période 2024-2025, c’est donc à la fois pour répondre aux échéances de leurs obligations réglementaires (proches ou mises en application en début d’année), et pour saisir l’opportunité de faire des économies.  

En pratique, la conjugaison des CEE (pour amortir les dépenses liées à l’installation d’une GTB) et des gains énergétiques qui en découlent permet aux entreprises du tertiaire d’espérer un retour sur investissement très rapide, voire quasi immédiat. Un point supplémentaire expliquant pourquoi ce marché est en nette progression sur la période. 

Acteurs du tertiaire, les experts d’Economie d’Energie vous accompagnent

Globalement, les primes CEE sont toujours un levier majeur du financement de la GTB, et ce d’autant plus face aux échéances réglementaires qui pèsent sur ce secteur. Économie d’Énergie, filiale de La Poste, est un acteur de l’efficacité énergétique depuis plus de 14 ans.  

En tant qu’acteur du tertiaire, si vous envisagez d’installer une GTB et de recourir aux CEE pour financer votre projet, nos experts se tiennent à votre disposition pour vous accompagner à chaque étape de votre projet !