
L’Etat va céder 372 millions d’euros d’actions d’Engie, ex-GDF Suez
16 Juin 15 Comparer les énergies
L’Etat français va céder 0,9 % du capital d’Engie (ex-GDF Suez), soit 372 millions d’euros d’actions. Le ministre des finances, Michel Sapin, et le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, ont annoncé, mardi 16 juin dans un communiqué, que cette opération est destinée à réduire le déficit public et à investir dans des secteurs porteurs.
« L’Etat, via l’Agence des participations de l’Etat, a confié à des banques le mandat irrévocable de céder, en fonction des conditions de marché, au maximum 22 028 492 actions GDF Suez, soit 0,9 % du capital de la société, sur une durée maximale de trois mois », est-il précisé. Objectif : « Dégager des recettes de cession aux conditions du marché et sans décote » pour « contribuer à l’effort de désendettement et réinvestir dans des entreprises de secteurs porteurs de développement économique. » L’Etat détient actuellement 33,24 % du capital d’Engie et restera à l’issue de cette cession l’actionnaire de référence de l’entreprise. Il en détiendra toujours plus du tiers des droits de vote au titre de la loi Florange du 29 mars 2014, qui permet à l’Etat de réduire sa participation dans le groupe en conservant son influence en assemblée générale grâce au principe du droit de vote double.
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