02 Juil 13 Environnement
Ce qui est bénéfique pour le climat ne l’est peut-être pas pour l’air
Plusieurs pays européens, comme la France et l’Allemagne, continuent d’enfreindre la loi européenne en matière d’émission de gaz polluants, en particulier les NOx qui entrainent des conséquences à court et long terme sur la santé.
La mauvaise qualité de l’air est en effet responsable de 500 000 décès prématurés par an dans l’UE, soit 0,1% de sa population. Il s’agit d’un défi que les députés sous-estiment souvent, comme le montre une récente étude britannique. L’air est la seconde cause de mortalité derrière le tabagisme, et loin devant les accidents de la circulation. En 2011, les gaz à effet de serre ont diminué de 3,3% et se rapprochent donc de l’objectif de –20% (–18,4% en 2011) par rapport à 1990. C’est le résultat de politiques qui promeuvent le diesel, les poêles à bois, la bio-masse… Les poêles produisent du noir de carbone et des NOx, responsables de maladies respiratoires et de pollution des sols. Selon des experts européens, des efforts doivent être menés pour coordonner les politiques sur le climat et la pollution afin d’éviter que la résolution d’un problème n’en crée un autre. L’enjeu n’est pas qu’environnemental et sociétal, il est aussi économique : 5 millions de jours de travail ont été perdus en 2010 pour cause de maladies liées à la pollution, selon le rapport Silent Killers de Greenpeace.
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3 juillet 2023